Un peu de sel pour assaisonner le poulet, c’est un geste plutôt habituel en cuisine. Mais il existe aussi d’autres saveurs iodées que l’on peut faire matcher avec le poulet. Alors pour un plat entre terre et mer, larguez les voiles mais gardez un pied sur terre…
Le sel marin : l’allié des volailles moelleuses !
Le sel, c’est un excellent exhausteur de goût ! Encore plus si vous le choisissez marin, c’est-à-dire non raffiné et d’une couleur légèrement grise. Il existe en effet 2 types de sel de table : le sel raffiné et le sel non raffiné. Le sel non raffiné est directement extrait de la mer ou de la terre, et ne subit aucune transformation ni traitement chimique. Bourré de minéraux et d’oligo-éléments, c’est un excellent allié pour votre santé. Le sel raffiné est quant à lui blanchi par un procédé chimique dans le but de l’épurer. Il est ainsi très pauvre en minéraux.
Le sel marin bénéficie ainsi d’un bel équilibre dans sa composition minérale, entre calcium, magnésium, potassium, soufre, fer, manganèse, zinc, cuivre, fluor, iode… , ce qui lui donne un goût plus subtil et plus nuancé.
Pour que le sel marin sublime vraiment toutes les saveurs de votre poulet, veillez à bien saler la peau mais également l’intérieur du poulet, et de manière plutôt généreuse (sans pour autant faire tomber la salière !).
Et puis le poulet en croûte de sel, ça vous parle ? C’est une excellente manière de cuire uniformément votre poulet, pour conserver tout son moelleux et ses arômes. Les puristes vous conseilleront même de le réaliser avec… du sel marin ! Notamment parce que le sel marin a aussi cette particularité d’être non déshydraté, donc de contenir encore de l’humidité. Le poulet ne se dessèche pas lors de la cuisson, il garde tout son moelleux, tout son jus, et la chair est incroyablement tendre, même les blancs !
Et puis ce serait dommage de ne pas partir à la découverte du sel marin de l’Île de Ré (IGP) ! Variez aussi les plaisirs avec les sels marins aromatisés : aux laurier, sarriette et citron, aux algues, aux paprika, thym et romarin, aux 5 baies…
D’ailleurs, vous pouvez même vous amuser à le réaliser vous-même avec notre DIY sel marin aromatisé aux algues !
On ose le poulet aux algues !
Preuve que terre et mer est un mariage heureux (et très original) : les algues et le poulet ! Riches en fibres, protéines, vitamines et oligo-éléments, elles sont aussi pauvres en lipides et peu caloriques.
Très discrètes en bouche, elles ne risqueront pas de dénaturer votre volaille. Alors quelle algue choisir pour accompagner votre poulet ?
Nori
C’est celle qui entoure les makis. Un goût plutôt neutre, légèrement iodé, qui rentrera très bien dans la composition de quenelles de poulet aux feuilles de Nori, mixées avec des morceaux de poulet, des oignons, de la moutarde et de la purée de piment. Vous pouvez aussi laisser les feuilles entières et les enrouler en wrap de poulet, dans une galette de blé.
Wakamé
Cette algue brune offre un bouquet subtil de saveurs marines au goût léger d’huître. Elle devient verte à la cuisson, sa texture est tendre et douce. Elle se consomme comme de la laitue et vient rehausser bon nombre de plats : pâtes, légumes, velouté, soupe… Côté volaille, jouez-la en mode street food en remplaçant la laitue d’un burger maison au poulet fermier des Landes par l’algue wakamé, rehaussé d’un mélange de fromage frais, zestes de citron vert et jus de citron.
Spiruline
On entend beaucoup parler d’elle en ce moment, notamment de ses nombreuses vertus pour notre santé. Cette micro algue verte, très riche en protéines, se cultive aussi dans les Landes ! Elle offrira à votre plat des embruns marins et des arômes chlorophylliens. Vous pourrez la trouver en poudre, paillettes ou fraîche sous la forme d’une pâte épaisse à incorporer directement à vos préparations. Dans les rayons de votre magasin, vous pouvez aussi la découvrir en pâtes (tagliatelles, spaghettis…). L’occasion de cuisiner cette algue en salade de pâtes à la spiruline, poulet, tomates et basilic. Les plus audacieux pourront même oser un poulet au chocolat accompagné de tagliatelles à la spiruline.
Poulet, coquillages et crustacés !
Quand on vous parle de poulet, de fruits de la mer et de poisson, vous pensez tout de suite à la traditionnelle paella qui mélange avec délice poulet, crevettes, moules, chorizo… Mais poulet et fruits de la mer, ce n’est pas que ça !
Dans un bouchon lyonnais, laissez-vous tenter par un poulet aux écrevisses, traditionnellement servi avec un gratin dauphinois. Grand classique de la gastronomie française, le poulet mijote lentement en cocotte avec tomates, échalotes, vin blanc, cognac, puis nappé de sauce armoricaine. Si vous voulez le réaliser vous-même, pensez à châtrer les écrevisses vivantes, c’est-à-dire à arracher la partie centrale de la nageoire afin d’éliminer le boyau, pour éviter de donner un goût amer à votre sauce.
Pourquoi ne pas tenter aussi un poulet aux anchois ? Faites dorer des découpes de poulets dans une cocotte, avec ail, anchois, coulis de tomate et arrosez le tout de vin rouge puis laissez mijoter. Vous pouvez aussi décliner cette association en salade de poulet arrosée d’une sauce aux anchois. Ajoutez-y des oeufs durs pour adoucir le caractère très présent des anchois. Vous pouvez aussi directement mélanger les anchois hachés très finement à la mayonnaise pour la sauce de votre salade césar.
Bon, ça vous a donné envie tout ça ? Alors on reste en cuisine et on vous souffle notre recette de poulet terre et mer !